J'adore le chocolat

« Viens. » « Qui êtes vous ? » « Viens. » « Non ! » Il l'attrapa et Elle hurla. Gwendolyn se redressa en sursaut dans son lit, en sueur. Ce n'étais qu'un cauchemard... Elle se leva pour aller prendre son petit déjeuner dans la cuisine. Arrivée dans la cuisine sa mère lui demanda « Pourquoi tu es debout si tôt ? On est samedi. » « J'ai une journée boutique prévue avec les filles. » « Tu détestes les boutiques.. » « Mais non Maman. » Gwendolyn sourit et prit le paquet de céréales dans le placard du haut. Sa mère la connaissait par coeur.. elle détestait bien faire les boutiques. C'était vraiment pas son truc, passer la journée à regarder les vitrines des magasins de marques, des endroits où elle n'irait jamais acheter ses vêtements. Elle faisait attention à comment elle s'habillait mais elle trouvait son bonheur dans les magasins où elle allait, des magasins simple et pas trop chers, où les vendeuses étaient gentilles et souriantes. Pas hautaines et désagréables. Mais ses amies préféraient ce qu'elle détestait, alors Gwendolyn mentait. Elle se sentait obligée, pour faire plaisir à ses amies.
Gwendolyn se versa des céréales dans son bol de lait, prit une petite cuillère et commença à manger. Puis ensuite elle monta dans la salle de bain, se brossa les dents, prit une douche et se rendit dans sa chambre. Une fois habillée, elle prit son sac et son casque, qu'elle posa sur sa tête, et redescendit. Sa mère l'attendait dans le salon. Elle lui dit d'être prudente en ville, et de ne pas s'éloigner de ses amies. Gwenny' la rassura et lui dit qu'elle rentrerait vers 19/20 heures.
Une fois dehors, elle prit sa voiture récemment acquise pour aller chercher Clara, une des filles. Les deux autres arriveraient un peu plus tard. Elles devaient toutes se rejoindre devant un café. Garée devant l'allée, elle klaxonna et Clara sortit de la maison. Gwendolyn ne s'entendait pas super bien avec elle. Comme elle était plutôt timide et que Clara avait une forte personnalité qu'elle ne cachait pas, elle avait tendance à se faire mener par le bout du nez. Le trajet se passa donc dans le silence complet.
Arrivées au café. Elles s'assirent à une table et attendirent le retour des deux autres filles. Ces dernières arrivèrent quelques minutes après et leur journée boutiques se passa sans encombres.
Le soir venu, Gwendolyn rentra chez elle. Ces parents l'attendaient. Ils étaient dans la cuisine avec un homme. Un homme avec des grandes oreilles noires. La jeune fille alluma la lumière et hurla. Ce n'était pas un homme avec des oreilles de lapin comme elle l'avait d'abord cru mais un lapin. Un Lapin Noir. Ces parents étaient assis autour de la table et ne semblaient pas surpris, ni par le Lapin géant, ni par son cri de terreur. Le Lapin la saisit par la taille et sans qu'elle n'est le temps de réagir, elle se retrouva assise autour de la table. Le Lapin se mit alors à discuter avec ses parents. Un Lapin qui parlait... ce rêve était vraiment étrange... Gwenny' n'écoutait pas leur conversation mais ses parents semblaient approuver ce qu'il disait. En les regardant de plus près, elle remarqua leurs pupilles dilatées. Ce Lapin les avait drogué ! Un malade était entré chez elle et avait drogué ses parents ! Elle voulut se relever pour appeler la police mais le fou l'attrapa et la tint fermement. Puis la voix de sa mère retentit. Elle avait une voix rocailleuse et dit qu'elle était d'accord. Que ce serait mieux pour sa fille. Alors Gwendolyn hurla :

« Maman ! Maman ! Réponds moi ! Qu'es ce qui serait mieux pour moi ?! Maman ?! »

Voyant que sa mère était dans un état second et que son père n'allait pas mieux, elle se défit de l'étreinte du Lapin et prit un couteau. Elle entailla son ravisseur, de l'épaule à la hanche. Puis, subitement, elle ressentit une énorme douleur au torse. Elle lâcha son couteau et s'écroula au sol avant de regarder ce qui lui arrivait. Elle était blessée. Exactement à l'endroit où aurait du être la blessure qu'elle avait fait à la créature. Mais au lieu d'être sur le corps de la bête, elle était sur le sien.
Gwendolyn ne comprit pas. Mais avant de regarder ses parents pour voir leur réaction : Elle s'évanouie.